Les auteurs de l’étude parue mercredi ont toutefois souligné que les jours des médecins urgentistes n’étaient pas encore comptés, le dialogueur étant potentiellement capable d’accélérer le diagnostic, mais pas de remplacer le jugement et l’expérience d’un humain.
Les auteurs de l’étude parue mercredi ont toutefois souligné que les jours des médecins urgentistes n’étaient pas encore comptés, le dialogueur étant potentiellement capable d’accélérer le diagnostic, mais pas de remplacer le jugement et l’expérience d’un humain.
Trente cas traités dans un service d’urgence aux Pays-Bas en 2022 ont été examinés en alimentant ChatGPT en fonction des antécédents des patients, des tests en laboratoire et des observations des médecins, demandant au dialogueur de proposer cinq diagnostics possibles.
Dans 87 % des cas, le bon diagnostic se trouvait dans la liste des praticiens, contre 97 % pour la version 3.5 de ChatGPT.
Le dialogueur « était capable de réaliser des diagnostics médicaux un peu comme l’aurait fait un médecin humain », a résumé Hidde ten Berg, du service d’urgence de l’hôpital Jeroen Bosch, dans le sud des Pays-Bas.